Discussion:
Petit sondage sur la motivation des 6ièmes en breton (commençants)
(trop ancien pour répondre)
Emglev An Tiegezhioù
2011-09-06 15:34:22 UTC
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Pourquoi vous êtes-vous inscrit à l'option breton (1 h par semaine)
1.G C'est (bretonisme) parce que mon père et ma mère m'ont obligé.
2.F J'ai déjà fait un peu de breton en primaire et mon père voulait que je
continue
3. F. Mon papi et ma mamie parlent breton et mes parents m'ont un peu
obligée ;
4. F. Mes cousines parlent breton et mes parents voulaient (bretonisme :
emploi incorrect de la forme du passé) que j'en fasse (bretonisme)
5. G Pour apprendre le breton.
6. F. Pour apprendre et parler avec (bretonisme) ma voisine
7. F. Mes grands-parents le parlent
8. F. Pour faire plaisir à mon papy.
9. G Car mon copain parle breton avec ses parents et j'aimerais comprendre
ce qu'ils disent ;
10. F Parce que ma voisine en fait (bretonisme) et mes parents n'en font
pas, donc je pourrai leur apprendre
11. G. Pour apprendre à ma grand-mère et parce que cela m'intéresse.
12. F Pour parler à mes grands-parents et pour que ma soeur ne comprenne
rien et pour que je puisse insulter ma soeur en breton.
13.G parce que le breton est une langue qui m'intéresse.
14. G Parce qu'en primaire j'en faisias (bretonisme) et j'aimais bien.
15 F. Parce que je ne comprends pas mes parents ;
16 F. Car j'aime cette langue et je voudrai comprendre quand mes
grands-parents se parlent en breton ;
17F. C'est (bretonisme) parce que mon grand-père parle souvent breton et
j'aimerais le comprendre.
18. G J'ai voulu découvrir la langue de mes ancêtres
19. F. Parce que j'adore le breton ;
20. F. J'ai moi-même décidé (bretonisme : va-unan penn) d'y participer car
ma famille parle breton;
21. F Parce que mes grands-parents parlent breton et parce que je suis
bretonne.
(Les fautes d'orthographe, très nombreuses, ont été corrigées)

21 réponses, 7 bretonismes relevés ; 14 filles et 7 garçons ;
6 font référence direzcte à leurs grands-parents ; 5 mentionnent une
voisine ou un ami ; 2 leurs propres parents
3 mentiionnent s'être vu obligé(e) de s'inscrire au breton ; 2 font mention
d'une bonne expérience en primaire (et participent très bien en classe) ; 4
ou 5 semblent avoir assez clairement conscience que c'est une richesse. 1
donne clairement une raison philosophique d'évidence : (la dernière, les
réponses ont été classées) Etre breton c'est parler breton.
Bèstio del Giboudan
2011-09-06 22:17:22 UTC
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Tous les "bretonnismes" que vous relevez sont des formes courrantes en
français, tant en Bourgogne qu'en Languedoc.

Il faut arrêter de fantasmer sur les substrats disparus.
Hocine Nedjar
2011-09-07 20:17:22 UTC
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Post by Bèstio del Giboudan
Tous les "bretonnismes" que vous relevez sont des formes courrantes en
français, tant en Bourgogne qu'en Languedoc.
Il faut arrêter de fantasmer sur les substrats disparus.
Demad deoh. Ober a rann me eun diforh etre ar brezonec hac ar "BZH".
Ar " BZH " ne hell ked béa théod ar vretoned nag hirio nag biscoaz.

Siwaz pa 'm eus desket brezonec ar wech dre ar genteliou sadorn beurré
ne ouien ked petra eo ar " BZH ". Hac am oa poan braz da venozia
geriou scrived e doaré " BZH" . N'eo ked ma unan med ar re all o doa,
martehé muioh poan egedoun.

Graet am eus da nebeuta dek vlé araoc merzia an diforh etre ar gwir
brezonec hac ar pés a wellan evel eur saotradur an théod anvet ar
"bzh".

Da scouair n'eus nemed dek vlé goudé am eus gwellet geriou evel : "
Bleo, Beo, Dev , Dero" en em gouestlet a rann da ouzout penaos a
helfen distaga mad a wallah aneho.

Direnked braz e oan hac oun atao gand saotradur am eus desket dre ar
"bzh".

Red e oa din da deski calz leoriou scrived gand an abad Falc'hun,
Fransez Kervella,Le Clerc... evid caoud eur sell lugern eus ar
brezonec. Betec vreman tud ar "bzh" n'o deus nemed laket ennoun arvar
war ar brezonec.

Bete brema am eus poan ewid implij geriou evel " bleo" peogwir am eus
desket ar gair se " blev" hac sonjet am oa ar wecg genta e oa doare ar
Heltec da zistaga an doare n'anavezen ked al lizer "v" bete am eus
gwelled al liammou gand ar "bzh".

Credit ahanoun ne hellit ked sonj pegen am oa poaned ewid béa gouest
da diluzia ar brezonec eus ar saotradur laket en é barz gand ar "bzh".
Siwaz bete brema am oa poan implij geriou evel " dev" da scouair ewid
" an ty a so deved gand an tan" sonjet am oa e vije distaget " deo"
peogwir am oa desket al lizer "v " a so distaked "o" evel " Blev,
Bev , ..."

Lar a rann eo spontus da zeski an dra se ewid bugale skoliou "Diwan"
pe ar skoliou all e lèhiou eo desket ar brezonec. Tud a ra gand ar
"bzh" n'eo nemed tud diboell a reont droug ewid ar re a ra gand ar
"bzh".

Houssine al-Najaar.
Emglev An Tiegezhioù
2011-09-08 16:20:45 UTC
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"B�stio del Giboudan" <***@yahoo.fr> a �crit dans le message de news: 4df0e4ca-9e2c-40b8-9c00-***@t9g2000yqi.googlegroups.com...
Tous les "bretonnismes" que vous relevez sont des formes courrantes en
français, tant en Bourgogne qu'en Languedoc.

Il faut arrêter de fantasmer sur les substrats disparus.


Réponse : L'enquête prouve justement qu'ils n'ont pas disparus puisque dans
leur environnement proche se trouvent des bretonnants. Ici otut le franaçs
local est influencé par le breton local.
Ce n'est en tout cas pas du français correct à l'écrit.
J'ai entendu la semaine dernière "Faites attention avec vos mots de passe".
Le français académique attend "à vos mots de passe". La surutilisation du
terme "avec" est une grande caractéristique du breton. Comme l'utilisation
du verbe "Faire" dans les bretonnismes que je notais qui est très
certainement liée à la surutilisation du verbe faire en breton qui à lui
seul permet de conjuguer tous les autres verbes. Ici on entend "C'est
pleuvoir qu'il fait"= Glav (eo) 'zo oc'h ober. Et vous pouvez remplaçer par
manger, dormir, travailler, etc..

Je n'ai jamais affirmé qu'il y aurait des substrats disparus communs ç la
Bretagne la Bourgogne et le Languedoc, encore que cela demanderait une
étude. Je ne connais pas de français parlé que celui de Basse Bretagne ou
celui de la Télé et des salons. On trouverait sûrement cela sur internet .
Le gallicisme "C'" dans "C'est" est surutilisé en Bretagne par rapport à la
langue des salons cela je peux le certifier..
Quant à dire que cela tend à disparaître c'est vrai.
Linguistiquement on peut reconstituer souvent le breton et un breton
quelquefois plus authentique que clui des livres (rarement toutefois puisque
les dialectes sont directement influencés par les structures du français,
vocabulaire et syntaxe, alors que le breton écrit justement cultive avec
raison sa différence d'avec le françasi)

Enfin, il faut reconnaître que ce verbiage est très pauvre : l'enfant a
tendance à simplifier jusqu'à quelque fois résumer son expression à quelques
onomatopées. Comment dites vous "Excusez moi Monsieur, je n'ai pas bien
compris, voulez-vous bien répèter s'il vous plaît ?" Réponse : Henïgnen ?
dans .. le monde entier ou presque ! cf "chez les Chtis"
Encore un petit point : comme ils regardent tous la télé, cela en fait une
source commune pour construire leur langage, mais de la même manière, du
fait que le breton "n'est pas loin de leur oreilles" (un tiers disent que
leurs grand parents le parlent et je connais nombre d'enfants qui parlent
français avec des structures en copié collé du breton et ils ne s'en rendent
pas compte parce que pour eux c'est le français de la maison, un point c'est
tout".

Pour finir, dans le français de Concarneau on dit "zibalbeuze" pour désigner
le zizi.Cela vient évidemment du breton" Ibil beuz" = cheville de buis. J'ai
vécu avec cette expression pendant 40 ans avant d'en comprendre le véritable
sens, noté nulle part dans les "dictionnaires". Voilà un petit exemple de
substrat bien réel mais en effet en voie de disparition rapide. Encore
aujourd'hui j'ai entendu un femme de 50 ans dire qu'elle avait le dibalaoñ.
Faut-il traduire ? Si ce n'est pas un substrat cela ?!!!

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