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Ar brezel e Tizi-Ouzou
(trop ancien pour répondre)
Oisin
2011-06-25 07:44:30 UTC
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Paris an 25/06/2011 ar scrivagnier : Hopussein al-Najaar

Chui a oar piou eo ar Gabilis evel just . Gand Ronan Le Coadic e vez
comzet diwar o fen meur a wech epad é seminer e Roazon 2 . Siwaz n'eo
ke ar Gabilis eur pobl minoreles ha habasc gwasket gan an arabis a so
ar Gabilis evel o deus c'hoant cinnig anezo Ronan Le Coadic hac é
heneilis esus strollad anvet ar "BZH".

Anavezan a ran tud eus gouenn an Amazighien ( amazighien a so liester
ewid eun amazigh). Red eo lar an arme e bro Algeria a so aloubet gan
tud ar ouen se.

Pep hini a hell sell penaos ar "bzh" o deus ar roll da gwelletd
sceuden meutrerion ar pobl algerianis. Abaoe 1990 ne ehan ke an
algerianis da veza lahet gan cadaourion ( Cadaourion a so liester ewid
cadour = soldat), ar generalis deus bro ar gabilis.

Ewid an dud desket hac o deus c'honat mond pelloh me a ro deoh ar
pennadew se am eus tennet eus ar journal e gallec "Le Soi D'Algeire".

Eun dra a gavan spontus eo n'eus den ebet a goms an du se e bro Frans
eus ar brezel se ! Coulscoude war dro 250 000 algerianis a so couezet
indan taoliew drougfall eun zictatolerries a so er bro Algeria.

Chui a oar ma ne vije ke douget an zictatoleries se gan an titourou
hollec dre o strollad anvet ar "bzh" ne hellont ar generaled Gabiled
chom er pen ar stad kement an amzer.

Sonjit mad pa e oa dizoloet d'ar bed al lazadegew braz a oa cgoarvezet
en URSS hac ar goulag gan testenew evel ar re Soljenistin communistis
bro Hall o doa lavaret ne ouient ke ar pés e oao c'hoarves e bro
Russia an amzer se.

Diwallit ar "bzh" o deus laket o crabanew war ar brezonec hac emaint o
zougen meurtrerion ar pobl algerianis.
Kaer eo ar c'hoari gan Ronan Le Coadic war an du an den se a gomz
diwar Anjela Duval hac a gounis caloun ar vrezonegerion ha war an du
all a ginnig ar gabilis evel eur pobl vinoreles a so gwasket gan an
arabec ha n'en deus ke memes ar wir da gomz é yez hac e memes amzer
lazadegew braz a so graet enep ar civiled e bro algeria pe enep
manac'hion e Tibeirin.

Brema chui a oar e peseurt lahadec a veva an holl algerianis ne hellit
lar evel o doa laret ar gomunisted , ne ouiam ke.

Hirio an 25/06/2011

ATTENTAT À LA BOMBE À AZAZGA
Plusieurs militaires blessés et un civil tué




Le tronçon de la mort Azazga-Yakouren sur la RN 12, théâtre d’actes
terroristes quasi cycliques, le dernier en date ayant eu lieu en avril
dernier, a connu de nouveau, jeudi après-midi, un attentat à la bombe
perpétré contre un convoi militaire se dirigeant vers Yakouren.
En l’absence de bilan officiel, l’engin de la mort dissimulé dans un
pylône électrique aurait fait plusieurs blessés parmi les militaires
alors qu’un civil, un manœuvre, a trouvé la mort lors de la fusillade
qui s’en est suivie et un autre citoyen a été blessé aux pieds,
affirment des sources locales. Cela alors qu’une autre source locale
fait état de la mort d’un militaire et de 19 blessés évacués vers une
structure militaire hospitalière régionale par deux hélicoptères
intervenus pour appuyer les troupes au sol qui ont déclenché une vaste
opération de ratissage après l’arrivée des renforts. Alors
qu’habituellement, ce genre d’actes se produit loin des
agglomérations, l’attentat de jeudi a été perpétré devant l’enceinte
de l’hôpital Meghnem-Lounès d’Azazga où étaient agglutinés des
centaines de visiteurs à une heure de grande affluence à quelques dix
minutes seulement de l’ouverture du portail. Un automobiliste coincé
dans le convoi revient sur le drame. Il était, selon lui, 13h20,
lorsqu’il a entendu l’explosion qui a ciblé le troisième camion de
transport de troupes derrière lui. De ce camion, s’est échappée une
couche de fumée alors que les militaires placés en tête du convoi
précédé par une Land Rover ont tôt fait de riposter. D’autres
explosions, probablement des bombardements des hélicoptères qui ont
survolé les lieux, se sont fait entendre par la suite tout au long du
tronçon situé entre le technicum à quelques centaines de mètres de
l’hôpital passé au peigne fin par les militaires qui ont bloqué le
trafic, d’après nos sources. L’attentat a-t-il été suivi d’une
embuscade comme le laisse supposer la fusillade entendue pendant près
d’une heure trente depuis un large rayon ? Un imposant ratissage
appuyé par deux hélicoptères a été déclenché en amont des maquis
jouxtant la structure hospitalière dont quelques vitres ont été
soufflées par l’explosion, a indiqué un visiteur. Dans la foulée de
l’attentat, les commerçants d’Azazga ont baissé rideau de 9 h à 15 h,
hier, ont indiqué des habitants.
S. Hammoum

Les autorités civiles et sécuritaires prônent le calme:

Selon des sources sûres, les plus hauts responsables de la wilaya de
Tizi-Ouzou, civils et sécuritaires, se sont rendus hier à Azazga où la
tension s’est accrue depuis jeudi après-midi après ce que d’aucuns
qualifient de «bavure» commise par des militaires juste après
l’attentat ayant visé leur convoi. Des «dérapages» de soldats qui s’en
sont pris à des civils, ce qui n’a pas laissé la population locale
sans réaction et, selon des sources d'Azazga, il s’en est fallu d’un
rien pour que l’on aille au clash entre la population et les
militaires. La situation était donc assez tendue, jusqu’à hier, pour
que les responsables de la wilaya de Tizi-Ouzou se déplacent à Azazga.
A se fier aux mêmes sources, l’atmosphère s’était, en fin d’après-midi
d’hier, bien apaisée même si la colère était toujours palpable chez
les Iazouguen.
A. M.

Nombre de lectures : 638
Oisin
2011-06-25 07:45:55 UTC
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Setu al liamm ewid journal " Le Soir d'Algerie" :

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/06/25/article.php?sid=119087&cid=2
Oisin
2011-06-25 07:51:14 UTC
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Ama eo eur studianen graet gan eur hononel eus arme bro Algeria an den
se Chafik Mesbah a lar ar galloud a so etre daouarn tud ar reter da
lavared eo "an Amazihhien" pe generaled "Chaoui ha Kabyled" :

Par Mohamed Chafik Mesbah
Mohamed Chafik Mesbah, collaborateur de notre journal, a présenté le
lundi 13 juin 2011 au Cidob de Barcelone (Centre des relations
internationales et études du développement, think tank que préside
Narcis Serra, ancien ministre espagnol de la Défense) une
communication intitulée «L’armée algérienne face au défi de la
transition démocratique» . Dans cette communication, Mohamed Chafik
Mesbah examine passé, présent et perspectives d’évolution de
l’institution militaire et services de renseignement dans le pays. Au
regard de l’importance du sujet et de l’intérêt des idées développées
dans cette communication, nous avons jugé utile de la publier, in
extenso, à l’intention de nos lecteurs.
Quoiqu’il en soit, l’accession à la présidence de la République de M.
Abdelaziz Bouteflika ouvrira une nouvelle ère dans l’évolution de
l’institution militaire. Avec dans une première étape des rapports
plutôt ambigus empreints de méfiance réciproque entre le chef de
l’Etat et la hiérarchie militaire. La démarche de clarification de ces
rapports aura été, en effet, des plus laborieuses. Elle n’a produit
ses effets que vers la fin du deuxième mandat du président Abdelaziz
Bouteflika. L’objectif consistait à parvenir, tour à tour, à un
contrat moral, une sorte de code de bonne conduite, à un accord de
délimitation de compétences qui tienne compte du caractère spécifique
de l’institution militaire et à l’adoption, in fine, d’un programme de
modernisation de l’institution militaire destiné à faire émerger,
pacifiquement, une nouvelle chaîne de commandement. Pour une meilleure
compréhension du problème, il faut distinguer, au plan méthodologique,
entre, d’une part, le corps de bataille, c’est-à-dire les grandes
unités de combat et les commandements opérationnels, ainsi que leur
dispositif de soutien logistique et, d’autre part, les services de
renseignement qui continuent de relever de la tutelle de la Défense
nationale. Les changements évoqués concernent, essentiellement, la
première composante des forces armées. Ces changements portent sur
l’amélioration substantielle de la qualité de l’encadrement militaire,
tant du point de vue de l’âge que du niveau de formation technique et
intellectuelle. Pour l’essentiel, l’encadrement militaire actuel
provient d’officiers formés au sein des fameuses Écoles des cadets de
la Révolution, de l’Académie militaire interarmes de Cherchell et dans
les universités, s’agissant de recrues sur titre engagées dans les
rangs des forces armées à la fin de leur scolarité supérieure. Pour la
plupart, ces officiers ont suivi des cycles de spécialisation ou des
stages de commandement dans les grandes écoles militaires
occidentales, russes et arabes. Un parcours qui leur permet de se
mesurer, au plan de la maîtrise professionnelle, à leurs pairs des
armées modernes. Les changements se sont effectués, par ailleurs, dans
le respect des équilibres sociologiques. Le rajeunissement de
l’encadrement militaire n’a pas affecté la prédominance des cadres
issus de la région est du pays, largement majoritaires au sein de la
chaîne de commandement. Ce sont, également, toujours des officiers
d’extraction sociale modeste, paysannerie pauvre et petite
bourgeoisie, qui composent, majoritairement, cette chaîne de
commandement. Cela dénote, à l’évidence, une gestion prudente de la
ressource humaine au sein des forces armées. Certaines critiques
évoquent, toutefois, la présence dans la hiérarchie militaire d’une
poignée de responsables trop âgés, en déphasage avec les nouveaux
chefs qui émergent dans l’ANP, beaucoup plus jeunes et bien mieux
formés. Ces responsables d’âge avancé qui se comptent sur les doigts
de la main proviennent de l’Armée de libération nationale. Ils sont en
voie de disqualification, même sur le plan biologique. C’est, de
manière spécifique, le chef d’état-major de l’ANP qui est visé par
cette remarque. Précisons qu’il a été choisi par le président de la
République pour des considérations de loyauté personnelles. C’est,
également, pour des raisons symboliques, liées, entre autres, à son
appartenance à l’ALN, que cet officier général a été désigné pour
assumer une mission supposée être temporaire liée à l’équilibre subtil
des prérogatives entre délégataires majeurs de pouvoirs au ministère
de la Défense nationale. A terme rapproché, la fonction de chef d’état-
major de l’ANP, de plus en plus technicisée, sera, probablement,
accessible à la génération d’officiers incorporés après l’indépendance
nationale. Il persiste, par ailleurs, des divergences internes à
l’institution résultant de la diversité des parcours des officiers qui
forment l’ossature de la chaîne de commandement. Effectivement, ces
nouveaux chefs militaires ayant suivi des formations supérieures au
sein d’académies différentes, nationales et étrangères, se posent la
question de l’homogénéisation des visions, sur le plan technique aussi
bien que sur le plan de la doctrine. L’Ecole supérieure de guerre,
nouvellement créée, et l’Institut militaire de documentation,
d’évaluation et de prospective, de création plus ancienne, ne semblent
pas, en ce sens, avoir apporté la contribution attendue. L’effort de
rajeunissement de la chaîne de commandement militaire, concomitant à
celui de la modernisation du potentiel de combat, ne s’est pas
accompagné – je l’ai déjà souligné — de la rénovation de ce qui tenait
lieu de corps de doctrine militaire. Une opacité est entretenue autour
de cet impératif de rénovation de la doctrine de défense qui retarde
la mise à niveau conceptuelle souhaitée. C’est cette doctrine qui nous
aurait renseignés, plus sûrement, quant à la politique de défense
nationale du pays. A moins que celle-ci ne se résume, implicitement, à
une simple adéquation de l’effort de guerre national avec les
impératifs spécifiques à l’Otan, les nouvelles menaces qui vont de la
lutte contre le terrorisme jusqu’à la participation aux forces
d’interposition dans les conflits localisés en passant par la
prévention des exodes de population… Tout se passe comme si les
instances politiques, conscientes qu’il n’existait plus d’alternative
à un alignement sur l’Otan, avaient choisi de louvoyer et de ne pas
énoncer, clairement, la substance de la nouvelle politique de défense.
C’est peine perdue. Les politiques de défense nationale s’inscrivent,
désormais, dans des logiques de sécurité régionale liées aux
impératifs fixés par les grandes puissances, en particulier la
première d’entre elles, les États-Unis. A observer, scrupuleusement,
le statut de l’Otan, il serait bien difficile de trouver une
disposition qui permette à cette organisation internationale
d’interférer dans la politique de défense d’un pays tiers. Mais
derrière l’apparence institutionnelle de l’Otan et, d’une manière
générale, du système de relations internationales, se profile,
inévitablement, la politique de puissance américaine. L’Otan,
précisément, a engagé ce qu’il est convenu d’appeler le dialogue
méditerranéen avec un certain nombre de pays riverains à la
Méditerranée. Dans l’argumentaire élaboré par les services de l’Otan,
il est spécifié, expressément, que l’interopérabilité des forces est
l’un des objectifs majeurs visés par le dialogue. Dans l’immédiat, le
rapprochement avec l’Otan se traduit, précisément, pour des
considérations opérationnelles, par une transformation graduelle de la
chaîne de commandement militaire. Les exigences liées à
l’interopérabilité obligent l’ANP à se mettre à niveau. C’est,
forcément, les militaires qui maîtrisent les armements requis et
capables de conduire des interventions adaptées aux théâtres
d’opération modernes qui supplanteront, progressivement, ceux qui ne
sont pas formés. L’Algérie n’en est pas encore au stade de l’adhésion
à l’Alliance atlantique qui comporte des conditionnalités rigides,
mais déjà sa proximité avec l’Otan lui impose une mise aux normes de
la formation de son encadrement et de la nature de ses systèmes
d’armement. Le dialogue méditerranéen qui a été engagé par l’Otan
vise, cependant, simultanément aux objectifs techniques opérationnels,
à favoriser la réforme de la Défense nationale, à travers, notamment,
«la promotion du contrôle démocratique des forces armées». Cette
affirmation est à relier, sans aucun doute, au cours actuel de
l’évolution de la chaîne de commandement de l’ANP. Les nouveaux chefs
militaires qui, désormais, détiennent la réalité des leviers de
commande, puissance de feu et dispositif de soutien logistique, se
distinguent par un degré de conscience plus aigu, adhérent
raisonnablement aux impératifs de bonne gouvernance. L’un dans
l’autre, cet état d’esprit intrinsèque et les principes
institutionnels défendus par l’Otan devraient prémunir ces nouveaux
chefs militaires contre la tentation d’une irruption intempestive dans
la sphère politique. L’évolution des armées de tous les pays de la
rive sud de la Méditerranée impliqués dans ce dialogue méditerranéen
s’inscrit, très certainement, dans une perspective de normalisation de
leur statut institutionnel avec subordination du militaire au civil.
Quelle lecture politique faut-il faire, à ce niveau de la réflexion,
de ces changements que nous venons d’évoquer, par rapport, en
particulier, à l’exercice de ses pouvoirs par le président Abdelaziz
Bouteflika? A court terme, le président Abdelaziz Bouteflika, en
remplaçant — sans payer de coût politique significatif — la génération
des généraux «janviéristes» par de nouveaux chefs militaires que nous
pourrions appeler des «guerriers professionnels», a éliminé toute
source possible de contestation de sa démarche à partir des forces
armées. A moyen terme, le président Abdelaziz Bouteflika a subtilement
conçu la répartition des prérogatives entre délégataires de pouvoir au
niveau du ministère de la Défense nationale de manière que leurs
influences s’annulent réciproquement. A long terme, le président
Abdelaziz Bouteflika a réussi le découplage, presque total, entre les
services de renseignement et les forces armées, privant les premiers
de l’appui ostensible qui faisait leur force et les seconds de
l’interface sur la société qui leur permettait d’agir politiquement.
Dans le même intervalle, ce n’est pas la même évolution que les
services de renseignement ont connu. Le regretté M’hamed Yazid,
quelque temps avant sa mort, évoquait cette relation ambiguë,
empreinte de sentiments contradictoires, faits d’attraction et de
répulsion, qui liait le personnel politique hérité de la guerre de
Libération nationale aux services de renseignement algériens. C’est, à
la fois, du rejet fondé sur la peur et de l’admiration nourrie par le
mythe. Le président Abdelaziz Bouteflika n’échappe pas à la règle. Il
existe chez lui, pour des considérations symboliques autant que
pratiques, une réelle volonté de réformer les services de
renseignement, au sens d’annihiler la capacité de nuisance qui leur
est prêtée. Il est suffisamment habile, cependant, pour vouloir
continuer à entretenir le mythe qui entoure cet instrument dont il ne
veut pas se priver brusquement. Il laisse, volontiers, se perpétuer
l’idée, surtout à l’usage d’une société politique habituée à ce genre
de soumission, que ces services de renseignement tout puissants
constituent le bras séculier sur lequel il fonde son pouvoir. Cette
situation lui permet même d’orienter vers ces services la vindicte de
la population, des élites, voire de l’étranger. Ce calcul doit
compter, certainement, dans le peu d’empressement qu’il manifeste, du
moins apparemment, à procéder à la réforme des services de
renseignement bien qu’il le souhaite pourtant. Il est probable que le
président Abdelaziz Bouteflika se suffit, pour le moment, d’avoir
découplé corps de bataille et services de renseignement et, de manière
relative, d’avoir limité l’influence de ces derniers dans le processus
de nomination aux fonctions de responsabilité publique. Sans devoir
s’en tenir, mécaniquement, à l’avis des partis et leaders de
l’opposition qui considèrent que lesdits services sont la source de
blocage essentiel pour tout processus de transition démocratique,
examinons, sereinement, cette question. Ne nous arrêtons pas aux
évidences, le renseignement est une fonction fondamentale de l’Etat,
une condition indispensable à son développement pérenne. La vraie
question, par conséquent, n’est pas de savoir si, oui ou non, le pays
doit disposer de services de renseignement. La vraie question doit
porter sur la nature de la mission des services de renseignement dans
un système démocratique. S’agissant de l’Algérie, il faudrait, avant
de répondre, examiner ces services à l’aune de deux paramètres, la
symbolique liée à l’institution et l’efficience de son action. Les
services de renseignement algériens jouissent-ils encore de la charge
émotionnelle — en particulier, cette solidarité de corps érigée en
culte — qui fonde, symboliquement, la communauté du renseignement, «un
métier de seigneurs» comme le suggérait le chancelier allemand
Bismarck ? Ces services disposent-ils toujours de l’efficacité
redoutable qui, une période durant, avait fondé leur légende, à
l’intérieur comme à l’extérieur du pays ? Ces services de
renseignement, à présent, partiellement, démunis de la charge
émotionnelle qui vient d’être évoquée, ne disposent guère plus de
toute l’efficacité dont ils pouvaient se prévaloir. La solidarité de
corps, c’est un habitus social et culturel, c’est surtout une échelle
de valeurs partagée en commun. Ce patrimoine hérité du Malg mythique
de la guerre de Libération nationale est largement entamé. Au cours de
la phase de restauration de l’État, les services de renseignement
algériens, bâtis sur les traces du Malg, ont été propulsés par un
puissant idéal. Ils ont su tirer profit de la disponibilité de cadres
expérimentés et engagés ainsi que de l’aura populaire qui rendait leur
action efficace et redoutée. Raisonnant en contexte, il n’est pas faux
d’affirmer que la Sécurité militaire a été un instrument de répression
dans le cadre d’un système de parti unique. C’était le prix de la
stabilité politique et institutionnelle du pays, condition jugée
nécessaire pour son développement économique et social. La Sécurité
militaire avait joué, cependant, un rôle éminent dans la victoire de
nombreuses guerres de libération nationale, en Afrique notamment, et
dans le succès de combien de révolutions démocratiques, résultat de
soulèvements populaires, sans compter le soutien efficace qu’elle sut
apporter aux mouvements de résistance de gauche en Amérique latine.
Revenons, toutefois, à la situation présente. Il faut bien admettre
que l’ardeur patriotique et l’efficacité opérationnelle dont était
créditée cette ancienne Sécurité militaire n’ont pas résisté au
phénomène d’usure, à l’image de cette perte de bonne gouvernance qui
touche toutes les institutions du pays. Ces services de renseignement,
à un moment donné, ont bien joué un rôle dynamique en servant de
rempart contre l’écroulement de l’Etat algérien. Ils ont exercé,
également, un certain rôle stabilisateur éteignant, dans l’œuf, les
crises internes du régime, ce qui, d’ailleurs, a permis au système de
se pérenniser. A leur actif, également, un rôle, de coloration disons
patriotique, dans la sauvegarde du patrimoine économique national.
Leur empreinte, sans être exclusive, est perceptible dans l’abrogation
de la loi sur les hydrocarbures en 2005. Ils ne sont pas étrangers à
la contrariété que rencontrèrent certains processus de privatisation
douteux. Ce rôle de stabilisation du régime politique et cette œuvre
de sauvegarde du patrimoine économique sont, néanmoins, sans commune
mesure, avec les exigences de mue du système. Cela conduit à imaginer
que, par rapport à la conjoncture politique prévalant en Algérie, les
services de renseignement algériens ne sont plus en mesure d’entraver
un puissant mouvement social déterminé à mettre à bas le système. Les
cadres de renseignement algériens ont été formés pour lutter contre la
subversion interne — entendez l’opposition qui n’est pas légale —, ils
se sont adaptés, avec plus ou moins de succès, pour combattre le
terrorisme, ils ne sauront, certainement pas, étouffer un mouvement de
masse. Les hommes politiques algériens devraient visiter les pages
d’histoire des peuples qui ont imposé dans leur pays le système
démocratique. Le DRS serait-il plus puissant, plus efficace, plus
retors que la Stasi allemande? Les conditions historiques de la chute
du système communiste ayant été réunies, la Stasi a aussitôt tout
perdu de sa puissance. Faut-il faire du démantèlement des services de
renseignement algériens un préalable à la mise en œuvre d’un processus
de transition démocratique ? L’observation des processus historiques
universels, similaires à ceux qui se déroulent dans le monde arabe
actuellement, indique bien que l’adaptation des services de
renseignement aux exigences du système démocratique est une nécessité.
Pour l’heure présente, il ne sert à rien d’ergoter sur l’influence
jugée excessive du DRS sur la vie politique nationale. Il est bien
plus important de se hâter à favoriser l’instauration du système
démocratique en s’engageant, avec un esprit de sacrifice bien entendu,
sans réserve, dans la mobilisation du peuple algérien. Il faut faire
le pari que la plupart des cadres des services de renseignement, tant
décriés, finiront par se ranger au choix du système démocratique dès
lors que la situation aura atteint le stade de mûrissement requis.
C’est-à-dire dès lors, en particulier, que l’armée, au sens de corps
de bataille, se sera déterminée. Dans l’intervalle, il faut souhaiter,
naturellement, que les services de renseignement du pays ne
s’ingénient pas à mobiliser leur capacité de nuisance au profit d’une
démarche d’entrave à cette progression naturelle, je dirais
inéluctable, de la société vers la liberté. Une lecture hâtive et
forcée à laisser imaginer chez certains observateurs de la scène
politique algérienne que les scandales de corruption qui ont défrayé
la chronique sont le reflet d’une lutte de clans au sommet de l’Etat.
Allusion aux services de renseignement qui auraient la capacité de
constituer un pôle capable de défiance vis-à-vis du chef de l’Etat. La
vérité est, tout juste, que la corruption est, désormais, co-
substantielle au système de gouvernance en Algérie. C’est, à présent,
un phénomène structurant ancré dans les usages du système reflet d’une
crise chronique de gouvernance, pas d’une simple guerre de clans au
sommet. Là n’est pas, toutefois, l’essentiel du problème. Ce qui est
bien plus essentiel, c’est la fin du rôle d’interface avec la société
politique que, tout le long de la crise algérienne, ils ont joué, pour
le compte de l’état-major de l’ANP. Cette coupure avec l’état-major de
l’ANP date, incontestablement, le début d’un déclin de la puissance
des services de renseignement. Seul un véritable processus de
transition démocratique, néanmoins, pourra entraîner le
repositionnement institutionnel des services de renseignement,
conformément aux canons du système démocratique, avec le recadrage de
leur mission autour d’impératifs liés à la sécurité nationale,
exclusivement. Cette reconversion ne saurait intervenir juste à la
faveur de sautes d’humeur de responsables officiels, puissants pour le
moment ou de vœux pieux, candidement évoqués par des leaders de
l’opposition, eux-mêmes sans prise sur les réalités. Troisième étape
de la présente réflexion, quel pourrait être, en finalité, le
comportement de l’armée algérienne face à un soulèvement populaire
d’importance ? Quel rôle pourrait-elle jouer, par la suite, dans un
processus de transition démocratique ? Ce questionnement renvoie à une
problématique à deux volets. Le premier se rapporte au comportement
des forces armées dans le cas où elles seraient requises par les
instances politiques pour réprimer les manifestations populaires. Le
deuxième se rapporte au positionnement institutionnel et politique
qu’adopterait l’armée dans une conjoncture de transition démocratique.
Trois paramètres sont à considérer. Premièrement, au risque de nous
répéter, rappelons la transformation substantielle de la chaîne de
commandement militaire au sein de l’ANP. A partir des années 2000, une
profonde transformation a touché l’ensemble de cette chaîne de
commandement, avec émergence de nouveaux chefs militaires,
relativement jeunes, parfaitement formés et animés d’esprit
d’ouverture sur le monde moderne. Deuxièmement, le contexte
international. Dans la conjoncture mondiale actuelle, marquée par le
bouleversement du système de relations internationales et la
mondialisation des rapports entre nations, il n’est plus d’usage que
les chefs militaires qui, dans des conditions exceptionnelles,
prennent le pouvoir songent à le conserver. L’ère des coups d’Etat
classiques est révolue. Par ailleurs, l’adoption du principe de
compétence universelle pour les crimes contre l’humanité ainsi que la
création de la Cour pénale internationale pèsent, désormais, comme une
épée de Damoclès sur les chefs militaires qui seraient tentés
d’étouffer par la violence les aspirations démocratiques de leurs
peuples. Troisièmement, le contexte national. Issus pour la plupart de
couches sociales défavorisées, dans le meilleur des cas des classes
moyennes, les nouveaux chefs militaires ne sont pas, loin s’en faut,
déconnectés de la réalité sociale. Et s’ils ne manifestent aucune
inclination pour la chose politique, stricto sensu, c’est une écoute
attentive qu’ils prêtent, toujours, aux difficultés du peuple algérien
ainsi qu’aux contrariétés qui obstruent la voie au développement
national. La dégradation actuelle de la situation dans le pays, ayant
tendance à devenir chronique, ne peut que les interpeller. Toutes ces
considérations devraient conduire l’armée algérienne à refuser de
réprimer d’éventuelles manifestations populaires. Les chefs
militaires, pour autant, ne se mettront pas en situation de rébellion
vis-à-vis des instances politiques légales du pays. Ce sera, en
dernier recours, lorsqu’ils pressentiront une situation de chaos,
fatale au pays, qu’ils pourraient, identiquement, aux armées
égyptiennes. C’est, de manière plus fondamentale, le statut politique
et institutionnel de l’armée dans un processus de transition
démocratique qui soulève, cependant, les plus pressantes
interrogations. Certes, les régimes militaires peuvent être classifiés
en deux catégories selon qu’ils soient militaires stricto sensu,
porteurs, le cas échéant, de projets propices au développement
national ou, par déviation, sécuritaires, d’inspiration répressive,
avec pour finalité le blocage de la dynamique politique dans la
société. Dans tous les cas de figure, il faut ne faut pas souhaiter
quel l’Algérie verse dans la deuxième catégorie. L’armée doit-elle,
alors, accompagner un processus démocratique qui s’engage pour assurer
sa protection ou doit-elle rester un corps inerte même lorsque ce
processus est mis en danger ? Faut-il se résoudre à la deuxième
solution juste par complexe vis-à-vis de constitutionnalistes
occidentaux qui savent bien trouver, pourtant, la formule lorsqu’il
s’agit de justifier l’irruption des forces armées de leurs pays sur la
scène politique au moment ou leur nation est en situation de péril
majeur ? Si l’objectif consiste à faire barrage contre une menace
avérée sur les institutions ou à prémunir un éclatement du pays,
l’armée n’est-elle pas fondée à intervenir, sous réserve de permettre
au choix souverain du peuple de s’exprimer, aussitôt que les dangers
évoqués auront été jugulés ? Ce serait faire preuve de candeur, en
effet, que d’imaginer, ainsi que s’y commettait le distingué
professeur Léon Duguit, que «la force armée puisse être une machine
inconsciente». Il est probable, dans ces conditions, que l’ANP
continuera d’être un acteur sur la scène nationale, à plus forte
raison s’il s’agit de contribuer à la mise en place pérenne d’un
modèle institutionnel d’essence démocratique. La possibilité de lui
attribuer un rôle de garant de la Constitution est souvent évoqué. Ce
raisonnement bute, cependant, sur deux écueils. Premier écueil,
d’ordre philosophique. Comment justifier l’écart par rapport au
principe sacro-saint de la souveraineté populaire ? N’est-ce pas là
une tentative de détournement des choix populaires exprimées dans des
scrutins qui seront libres ? Il ne faut, sans doute, plus songer,
selon l’expression des plus impropres, à «éradiquer» le courant
islamiste. Ni l’état d’éveil du peuple algérien ni le contexte
international ne l’autorisent désormais. Il faut, au contraire,
respecter le choix populaire en veillant, toutefois, à placer des
garde-fous pour éviter l’instauration, par effraction, précisons bien
par effraction, d’un Etat théocratique. Deuxième écueil d’ordre
pratique. Comment s’assurer, dans pareil contexte, que l’armée s’en
tienne à un rôle de garant absolument neutre, dans un statut qui, tout
en rendant impossible son instrumentalisation à des fins partisanes
étroites, comme cela fut le cas après l’interruption du processus
électoral, ne lui permette pas, également, de s’emparer des leviers du
pouvoir, pour son propre compte ? Peut-être faudrait-il s’orienter
vers un rôle de garant qui cantonnerait sûrement l’armée algérienne
dans un statut de stricte neutralité, c’est-à-dire, comme disent les
juristes allemands, dans un statut qui la dessaisisse, de facto, de
«la compétence de la compétence» selon la formule du juriste allemand
Carl Schmitt ? L’armée ne pourrait pas s’autosaisir pour entrer sur
scène, ce serait une instance constitutionnelle à définir, sans que
cela ne soit forcément un Conseil de sécurité nationale où
prédomineraient les membres militaires, formule, désormais, contestée
même en Turquie. Cette solution doit faire l’objet d’examen sérieux
pour éviter qu’elle ne conduise à des situations antagoniques avec le
fonctionnement démocratique des institutions du pays.La réflexion
autour de cette problématique essentielle pour le succès d’une vraie
transition démocratique doit tenir compte de deux paramètres
importants. Le premier se rapporte à l’état de déliquescence de la vie
politique et associative en Algérie. Il n’existe pas, réellement, de
partis politiques solidement structurés et profondément ancrés dans la
société. Il n’existe pas de mouvement associatif efficace, puissamment
inséré dans la vie de la société. Il existe, encore moins, des leaders
charismatiques, déterminés et porteurs d’un vrai projet alternatif au
système qui s’effondrerait. Il est clair qu’une éventuelle transition
démocratique serait, dans ces conditions, menacée non pas tant par le
mouvement islamiste agité comme un épouvantail que par la résistance
de pôles agissants de l’ancien système qui résisteraient, avec
l’énergie du désespoir, aux prolongements d’un soulèvement populaire
victorieux. Ces considérations soulignent l’importance du mode
d’attribution à l’armée de ce rôle de garant. Il ne suffit pas que ce
statut soit prévu par la Constitution. Il est indispensable que,
préalablement, il soit consigné dans un pacte politique fondé sur le
plus large consensus national possible. L’armée algérienne recèle en
son sein, en termes d’encadrement humain, le potentiel nécessaire qui
lui permettrait de jouer ce rôle sans risque pour la démocratie. Elle
renouerait, ainsi, avec un rôle qui la replacerait au service de la
nation toute entière, pas d’une fraction de la nation. Un rôle qui
aurait du être le sien, dès le commencement. En corollaire, cependant,
la mobilité dans l’exercice des fonctions supérieures de
responsabilité au sein de l’ANP doit être instaurée, selon les normes
en usage dans les armées modernes. C’est un pré-requis nécessaire à la
préservation de la cohésion de l’armée, celle-ci étant conditionnée
par l’octroi de chances identiques à tous ses membres dans la
promotion dans les grades et, subséquemment, dans l’accès aux postes
de commandement. Il apparaît, à la lumière de toutes ces
considérations, que le plus important, dans le contexte actuel, c’est
de pouvoir entamer un véritable processus de démocratisation du pays,
pas de tergiverser à propos d’une clause dérogatoire, toute
temporaire, aux canons académiques des régimes démocratiques… Pour les
deux situations évoquées, conduites face à un soulèvement populaire et
statut et rôle dans un processus de transition démocratique, notons-
le, les services de renseignement n’ont pas été évoqués. Ce n’est pas
une étourderie, c’est une omission délibérée. La conjoncture interne
ainsi que l’évolution de l’environnement international induisent un
nouveau rapport de forces qui, désormais, place en demeure les
services de renseignement de suivre, de gré ou de force, le propre
positionnement l’armée. Il est possible d’affirmer, en conclusion, au
risque de se répéter, que la nouvelle génération d’officiers qui
accède aux commandes des unités de feu, et services de soutien
logistique, de bonne formation supérieure, nourrit des aspirations qui
portent, principalement, sur la modernisation de l’outil de défense,
pourvu que les affaires du pays soient confiées à une équipe de
gouvernance légitime et performante. L’état de sous-développement
politique et social de l’Algérie ne semble pas, pour autant, devoir
s’accommoder, pour le moment, d’une solution de sortie de crise conçue
sans l’adhésion de l’institution militaire, surtout, si, à fortiori,
elle est dirigée contre elle. Quelle est, autrement, la force
politique organisée qui, aujourd’hui, pourrait garantir, sérieusement,
le succès d’une transition démocratique à venir ? L’avenir
démocratique de l’Algérie se construira avec l’adhésion de
l’institution militaire, non par opposition à elle. Cette évidence,
les hommes d’Etat porteurs d’un vrai projet national ne l’ignorent
pas. L’Algérie est au seuil d’un tournant historique. Il serait puéril
d’imaginer que le pays puisse continuer à occulter les contraintes du
temps mondial et ignorer les exigences de démocratisation qui
soufflent sur toute la planète. La mise en garde est valable pour tous
les acteurs de la scène nationale. Il ne faudrait pas que l’armée soit
la seule à en être convaincue. Pour scruter, dans ce contexte, ce que
pourrait être l’avenir proche de l’Algérie, gardons la tête froide
sans perdre la foi, en étant «pessimiste par l’intelligence et
optimiste par la volonté», comme aimait à le répéter Antonio Gramsci.
M. C. M.
Oisin
2011-06-25 07:54:45 UTC
Permalink
Setu ar pes a scriv ebars é studiaden ar holonel Chaffik Mesbah :

" Le DRS serait-il plus puissant, plus efficace, plus retors que la
Stasi allemande? Les conditions historiques de la chute du système
communiste ayant été réunies, la Stasi a aussitôt tout perdu de sa
puissance. Faut-il faire du démantèlement des services de
renseignement algériens un préalable à la mise en œuvre d’un processus
de transition démocratique ? "

an "DRS" se a so ano an titouro hollec e bro Algeria en é pen a so eun
den coz a walah ganet e 1927 e bro ar Gabiled ar General Kabyle "
Tewfik Medien". Brema red deom clask peseurt liammew a so etre an
"DRS" hac ar "BZH".

D'am sonj roll ar "BZH" eo da wellad sceuden ar generaled bro Habyllia.
Oisin
2011-06-25 07:58:17 UTC
Permalink
Buhes ar general Kabyl Taoufik Medien er pen an titourou holllec e bro
Algeria anvet " DRS":

Général Major

Mohamed Lamine MEDIENE dit "Tewfik"

Chef de la D.R.S





Le plus énigmatique de nos généraux mafieux, c'est normal le général
major Médienne dit Toufik a passé toute sa vie dans les services
secrets Algériens.

Né en 1939 à Gueznet dans la petite Kabylie, il grandit à saint Eugène
( Bologhine ) il rejoint les rangs de l'ALN en 1961 dans l'est
algérien quelques mois avant la signature du Cessez le feu, a
l'indépendance il intègre la direction des services secrets ou on
l'envoie en stage de formation en URSS au sein du KGB.

De retour il nous d'exélentes relations avec le futur président de la
république Chadli Benjdid et son chef de cabinet Larbi Belkheir dans
la 2 eme Region militaire. en 1978 il est capitaine et homme de
confiance de Chadli, il réintègre la direction central de la SM et
prend la tête de la sous direction de la sécurité de l'armée sous le
commandement du général Lakehal Ayat directeur Central de la sécurité
militaire.

en 1987, sous l'influence de sa belle famille, le président Chadli
signe un décret pour lequel le sous lieutenant - colonel Tewfik est
désigné pour la succession du général Hocine benmalem a la tête de la
DADS ( département des affaires de défense et de sécurité ) il aura
sous a coupole tous les services de sécurité du pays ( police,
Gendarmerie, sécurité militaire )

Après le départ ( mutation ) de Lakhal Ayat, il devient directeur
central de la sécurité de l'armée en remplacement du général Betchine,
la démission de ce dernier en octobre 1990 lui permet de mettre sous
sa coupe tous les services de sécurité en créant la D.R.S ( Direction
du renseignement et de la sécurité ).

Le général Major Mediene toufik est le patron des patron des services
secret Algérien depuis plus de douze ans, il a détourné des milliards
de dollars et a orchestre plusieurs opération de "nettoyage" , il
s'est occupé entre autres d'organiser l'assassinat de Boudiaf en juin
1992 et de Kasdi Merbah un an plus tard avec son adjoint a l'époque le
général Smain

complément d'information sur ...

MOHAMED MEDIENE
Directeur du Département renseignements et sécurité

Le général-major Mohamed Mediene est issu d’une famille kabyle
originaire de Guenzet dans l’est Algérien. Plus connu sous le surnom
de « Toufik », il n'émarge pas au MALG – ancêtre des services de
renseignements algériens – dans les années 50, à la différence de la
plupart des patrons du renseignement algérien.

A l'Indépendance M. Mediene fait partie de la promotion « tapis rouge
» qui suit ses premières classes dans les écoles du KGB. Affecté, avec
le grade de lieutenant, à la deuxième région militaire, dirigée depuis
l'Indépendance par le colonel Chadli Bendjedid, Mohamed Mediene est
nommé officier de sécurité de cette zone frontalière du Maroc. Sous le
commandement du colonel Bendjedid, il effectue un long chemin de
compagnonnage avec un capitaine influent, Larbi Belkheir, alors chef
d'état-major de la deuxième région militaire.

Sous la direction de Medjdoub Lakehal Ayat, patron de la Sécurité
militaire (SM), qui le trouve encombrant, il est nommé attaché
militaire à Tripoli en 1983. De retour de son « exil » diplomatique,
il dirigera brièvement la Direction centrale du génie militaire. En
1986, il devient chef du Département défense et sécurité à la
présidence de la République, où Larbi Belkheir occupe la fonction de
directeur de cabinet du président Chadli Bendjedid.

Lorsque la Délégation militaire de prévention et de sécurité (DGPS)
est créée en mai 1987, il y devient directeur de la Sécurité de
l'armée (SA), la police politique de l'Armée nationale populaire. À la
dissolution de la DGPS en septembre 1990, il prend la tête du
Département de recherches et de sécurité (DRS) qu'il dirige à ce jour.

Sa carrière démarre réellement avec la destitution du président Chadli
Bendjedid en janvier 1992 et la montée de la menace islamiste.
Dirigeant à la fois la sécurité intérieure, les renseignement
extérieurs et la SA, Mohamed Mediene a un poids considérable dans le
système politico-militaire algérien.

Cet amateur de cigares qui apparaît rarement en public possède, par le
biais de ses réseaux et de sa fonction, un puissant ascendant sur les
médias, les partis politiques, les lobbies d’affaires et les
différents courants de l’armée.

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