Discussion:
Muntrer Lounès Matoub
(trop ancien pour répondre)
Oisin
2011-07-22 13:06:49 UTC
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Paris an 22/07/2011. Ma vignoned gaer, diwallit red eo deoh digor ho
taoulagad diwar tud ar "BZH" hac ar re Roazon Diou. Ronan Le COADIC
cinniget evel sosiolougern, brezoneger, kelenner er School Roazon
Diou, hac unan eus ar "bzh" uhela a ra war dro ar paourkés Kabiled
gwasket gand an arabec !

Ar wirionné a so pell deus a lar an dud se. Malika Matoub a so choar
Louàs MATOUB, eur haner bras eus bro Gabyl lahet e 1998, evel diogel
da genta eo an islamised a oa tamalled ha hi ivé he deus credet ar re
ar "GIA", ( Groupe Islamic Armé) o deus lahet aneza, ha goudé Malika
MATOUB en deus dizoloet pegen eo mesket an "RCD" gand doareou
maffiosi. An "RCD" a so rhannad ar Gabylled en e benn a so an Docteur
war ar psichiatry Said SAADI hac Nordine Ait Ben Hamouda. Malika
MATOUB , goude e doa graet eun enclask he deus cavet renerion an "RCD"
a so implijet e muntr e vreur ha hi n' ehan ket da stourm he unan ewid
barna Nordine Ait Hamouda.

Setu istot berr muntr ar haner bro Gabyl Matoub LOUNES e gallec :



Le 25 juin 1998 à la mi-journée, Lounès Matoub est abattu près de son
village au cœur de la Kabylie au lieu dit Tiberquqin relevant du
village Tala-Bounan dans la commune de Ait Aïssi. Cet assassinat a
bouleversé la Kabylie. La population kabyle a aussitôt déferlé sur
Tizi Ouzou. Des manifestations publiques ont gagné la Kabylie entière.
Quelques heures après cet assassinat, Nordine Aït-Hamouda intervient
dans les médias internationaux (comme France Info) pour affirmer que
les assassins sont les islamistes du GIA, idée fixe également
développée par Khalida Toumi, alors députée RCD au parlement algérien.
C’est ainsi une véritable "pression" médiatique qui s’exerce pour
faire admettre la thèse du GIA dans l’assassinat de Lounès. Même
Malika Matoub, la sœur de Lounès, déclare que les assassins sont les
islamistes du GIA.

Malgré cette pression, les jeunes manifestants de Kabylie envahissant
les rues clamaient fort « Pouvoir assassin ! ». Cette phrase, à elle
seule, résume ce que pense la Kabylie profonde[évasif] de cet
assassinat. La junte militaire[évasif], au pouvoir depuis 1962, est
clairement mise en cause et rendue responsable de ce crime
politique[précision nécessaire] par les foules des manifestants.

Quelques jours plus tard, Malika Matoub revient sur ses déclarations
initiales et, avec sa mère, demande à ce que toute la vérité soit
faite sur l’assassinat. Elles exigent qu’une véritable enquête soit
diligentée. Elles relèvent plusieurs points[Lesquels ?] d’ombre dans
la gestion faite par les autorités de cette affaire. À ce jour[Depuis
quand ?] elles ne cessent de demander à ce que toute la lumière soit
faite sur cette affaire.

C’est au tour de Nadia Matoub, par la suite, de se joindre aux voix de
Malika et sa mère pour demander une enquête sur l’assassinat. Elle
n’exclut aucune piste quant aux auteurs et commanditaires de
l’assassinat.

Dans un texte rendu public par le MAOL, Mouvement algérien des
officiers libres, en désaccord avec les généraux au pouvoir, il est
donné des détails très accablants concernant l’assassinat de Matoub
Lounès[réf. nécessaire]. Des responsables du RCD à l’époque de
l’assassinat de Lounès, en l’occurrence Nordine Aït-Hamouda et Khalida
Toumi, ont été cités dans ce texte. D’après le MAOL, Nordine Aït-
Hamouda aurait joué un rôle important dans le complot de l’assassinat
de Lounès commandité par le haut commandement militaire algérien dans
le but de déstabiliser Zeroual et le pousser au départ.

Les éléments du MAOL ne peuvent être qu’une frange de la junte
militaire algérienne[précision nécessaire] ; ils sont donc du
sérail[évasif] et s’ils ont évoqué l’affaire Matoub ce n’est que parce
qu’ils ont un quelconque intérêt et ce n’est sans doute pas le désir
de contribuer à faire connaître la vérité sur cette affaire qui les
anime[précision nécessaire]. Mais dans leurs déclarations ils ont cité
des noms[Lesquels ?] et ont évoqué des faits[Lesquels ?] ; ce sont ces
éléments qui nous[Qui ?] intéressent. Et aux personnes citées[Qui ?]
de se prononcer et donner leurs versions quant aux faits relevés par
le MAOL. Ces personnes[Lesquelles ?] doivent notamment démentir les
déclarations des officiers du MAOL s’il y a diffamation.

L’autre épisode ayant marqué l’affaire Matoub est le reportage réalisé
par la chaîne de télévision française Canal+, dans le cadre de son
émission "90 minutes", consacré à l’affaire Matoub et intitulé « la
grande manip ». Ce que l’on[évasif] peut retenir de ce reportage c’est
la convergence de l’ensemble des témoignages vers la thèse d’un
assassinat organisé par la junte militaire algérienne[précision
nécessaire]. Les témoignages de Malika et Nadia Matoub incitent à se
poser des questions quant à l’intérêt du RCD[évasif], ou du moins de
certains de ses membres dont Nordine Aït-Hamouda, à vouloir imposer à
l’opinion la thèse du GIA dans l’assassinat de Matoub. Ainsi Malika
Matoub affirme être félicitée par Nordine Aït-Hamouda pour avoir
soutenu que le GIA était le responsable de l’assassinat. Il lui aurait
même proposé de lui faire rencontrer des personnes du haut
commandement militaire qui sont satisfaits de ses déclarations. Nadia
Matoub, affirme néanmoins que des éléments du RCD lui avaient promis
des visas pour elle et ses sœurs ; en contrepartie, elle devait tenir
une conférence de presse à Tizi-Ouzou pour laquelle ils lui ont rédigé
la déclaration préliminaire qui disait en substance que les assassins
étaient des éléments du GIA.

Dans leur ouvrage [1] publié récemment chez les éditions La
Découverte, Lounis Aggoun et Jean-Baptiste Rivoire reviennent sur
l’assassinat de Lounès et donnent un certain nombre de détails sur
l’avant et après assassinat. Ils nous apprennent, par exemple, que le
jour de l’assassinat un barrage de gendarmerie s’est mis en place sur
la route d’At Douala et les gendarmes se sont mis à dévier la
circulation de cette route : seule la Mercedes noire de Lounès sera
autorisée à emprunter cette route sur laquelle elle sera mitraillée
quelques minutes plus tard...

Avec tous les éléments que nous[Qui ?] connaissons à ce jour, il est
difficile de ne pas penser[évasif] que le régime algérien ne soit pas
responsable de l’assassinat de Lounès Matoub[réf. nécessaire].

La région du chanteur Lounès Matoub a connu beaucoup de mouvement et
de répression et encore des cas d’enlèvement. En septembre 2002,
Bouzegzi Samir et Boudarene Ahcene du village Taguemount Azouz ont été
enlevés trois jours après leurs déclarations dans la presse où ils ont
dénoncé le vote « nous sommes contre le vote, l’état algérien est
responsable de tout ce qui ce passe en Kabylie».

Jeunesse[modifier]A l'age de neuf ans, il fabrique sa première
guitare à partir d'un bidon d'huile de moteur vide, et compose ses
premières chansons durant l'adolescence.

Sa prise de conscience identitaire et culturelle débute à la
confrontation armée entre les Kabyles et les forces gouvernementales
en 1963-1964.

En 1968, le gouvernement algérien introduit une politique
d'arabisation dans le système éducatif au détriment du berbère. Matoub
réagit en n'allant pas à l'école. Finalement, il quitte le système
éducatif et devient autodidacte. En 1978, il émigre en France à la
recherche du travail.

Début de carrière musicale[modifier]Arrivé en France, Lounès Matoub
anime plusieurs soirées dans des cafés parisiens fréquentés par la
communauté kabyle. C'est là qu'il se fait remarquer par le chanteur
Idir qui l'aide à enregistrer son premier album, Ay Izem, qui remporte
un vif succès.

En 1980, le poète se produit pour la première fois à l'Olympia en
plein évènements du printemps berbère. Il monte alors sur scène
habillé d'une tenue militaire pour manifester son soutien aux
manifestants kabyles.

Depuis la sortie de son premier album Ay izem (Ô lion), Lounès Matoub
célèbre les combattants de l'indépendance et fustige les dirigeants de
l'Algérie à qui il reproche d'avoir usurpé le pouvoir et de brider la
liberté d'expression. Chef de file du combat pour la reconnaissance de
la langue berbère, il est grièvement blessé par un gendarme en octobre
1988. Il raconte sa longue convalescence dans l'album L'Ironie du sort
(1989).

Engagement[modifier]Les textes de Lounès Matoub sont revendicatifs et
se consacrent à la défense de la culture berbère.

Il s'oppose à la politique d'arabisation et d'islamisation de
l'Algérie. Il parle le kabyle, le français, et comprend l'arabe
algérien sans l'employer. C'est un partisan de la laïcité et de la
démocratie, et s'est fait le porte-parole des laissés-pour-compte et
des femmes. Il se disait être un "Algérien autochtone de ce pays"

Opposé à l'islamisme et au terrorisme islamiste, il condamne
l'assassinat d'intellectuels. Il fut enlevé le 25 septembre 1994 par
le GIA (Groupe Islamique Armé), puis libéré au terme d'une
mobilisation de l'opinion publique de la communauté kabyle. La même
année, il publie un ouvrage autobiographique, Rebelle, et reçoit le
Prix de la mémoire des mains de Danielle Mitterrand.

En 1996, il participe à la marche des rameaux en Italie pour
l'abolition de la peine de mort alors qu'en mars 1995, le S.C.I.J.
(Canada) lui remet Le Prix de la Liberté d'expression.

En 1998, il sort les albums Tabratt i lḥukem et Ilḥeq-d zzher. Ces
derniers sont de genre chaâbi. Il y dénonce la lâcheté et la stupidité
du pouvoir algérien. Le morceau Tabratt i lḥukem de l'album éponyme,
est construite en « kacide » (enchaînement de musiques différentes).
Le dernier morceau est une parodie de Kassaman, l'hymne national
algérien.

Le 25 juin 1998, il est assassiné sur la route menant de Tizi-Ouzou à
At Douala en Kabylie à quelques kilomètres de son village natal
(Taourirt Moussa). Les conditions de ce meurtre n'ont jamais été
élucidées. Les funérailles du chanteur drainèrent des centaines de
milliers de personnes, tandis que toute la région connut plusieurs
semaines d'émeutes.

Le 30 juin 1998, le GIA revendique son assassinat.

Legs[modifier]Une fondation portant le nom du chanteur a été créée
par ses proches pour perpétuer sa mémoire, faire la lumière sur
l'assassinat et promouvoir les valeurs d'humanisme défendues pendant
la vie de Lounès Matoub. Grâce à Lounès Matoub tous les jeunes de
Kabylie ont repris espoir ce qui n'a pas duré tout comme avec le
pouvoir de notre bien aimé Boudiaf lui aussi assassiner par ce pouvoir
inconscient[évasif].

Six rues portant le nom de Lounès Matoub ont été inaugurées en France
à sa mémoire :

à Paris
à Aubervilliers
à Saint-Martin-d'Hères près de Grenoble.
à Vaulx-en-Velin, près de Lyon (nom inauguré le 22 novembre 2003).
à Pierrefitte-sur-Seine
à Nancy
Une maison du quartier (inaugurée en octobre 2002) et une crèche
portent aussi son nom dans la ville de Montreuil, en Seine-Saint-
Denis.

Lounès Matoub est de tous les artistes kabyles, le plus connu en
Kabylie comme dans le monde entier en raison de son engagement[réf.
nécessaire].

Sa musique s'appuie sur l'usage d'instruments traditionnels comme le
mandole et reprend les thèmes du folklore kabyle.

En 2001, le groupe corse Canta U Populu Corsu rend hommage à sa lutte
et ses souffrances dans l'album Rinvivisce.

Discographie[modifier]L'œuvre de Lounès Matoub se compose de 28
albums (ou 34 volumes).

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Oisin
2011-07-22 13:08:16 UTC
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Enu tammic eus canaouennou Matoub LOUNES dre zeod an amazighion :

http://www.google.com/search?hl=fr&q=Matoub%20Lounes&um=1&ie=UTF-8&tbo=u&tbm=vid&source=og&sa=N&tab=wv
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