Oisin
2011-07-22 13:24:58 UTC
Paris an 22/07/2011.
Hep arvar ebed a hellan lar Matoub LOUNES a oa gwelled gand e vrois
evel Glenn Mor ar gabilled. Matoub LOUNES en doa eur garantes divent
evid e vro ar gabily hac e zeod an amazigh. Lahet eo bet Matoub LOUNES
hac e choar a glask dozoloi ar wirione , hi a sonj eo Nordine Ait
HMOUDA , cannad rhannad an "RCD" a so cirriec eus muntr e vreur.
Malika MATOUB a so eur plah desket war e gallec kement an arabec pe en
amazigh. Mar plij deoh pedi anehi ewid selloui he istor se a ra eur
gwir plijadur evid he galloun ken draillet gand generaled bro Algeria
a gouarn Ait-Hamouda.
JUGEMENT DE L’AFFAIRE DE L’ASSASSINAT DE MATOUB LOUNÈS
La veuve dénonce une parodie de justice
Clos et classé par la justice lundi au bout d’une audience chahutée
avant d’être boudée par les deux parties civiles, la veuve et ses deux
sœurs ainsi que la sœur et la mère de la victime, le dossier Matoub
donne déjà lieu à des prolongations qui peuvent s’avérer longues.
L’avocat conseil de la veuve de la victime, Nadia Matoub, et ses deux
sœurs, Farida et Warda Brahimi, a, dans un communiqué rendu public
hier, annoncé que ses mandantes se réservent le droit de procéder à la
saisine des instances judiciaires compétentes pour relancer la
procédure judiciaire.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) -
Non satisfaites, mais aucunement, par le déroulement du procès ouvert
lundi au tribunal criminel de Tizi- Ouzou, Nadia Matoub et ses sœurs,
qui étaient avec le chanteur Matoub Lounès au moment de son assassinat
le 25 juin 1998 à Tala Bouinane (Beni-Douala), désirent que toute la
lumière soit faite sur cet assassinat qui a endeuillé la Kabylie
entière. Me Hannoun, leur avocat conseil, a informé que «maintenant
que l’écueil juridique inhérent à la problématique de la connexité des
faits et des procédures est dépassé par ce jugement, Mme Nadia Matoub
et ses sœurs, fidèles au combat de Lounès Matoub, et en leur qualité
de victimes, se réservent le droit de procéder à la saisine des
instances judiciaires compétentes pour relancer, avec toutes les
bonnes volontés, la procédure judiciaire sur des bases qui, loin de
tous calculs politiciens, sont à même de permettre à la lumière de
jaillir». Notant cela, il est évident que Me Hannoun et ses mandantes
estiment que le procès de la veille n’a pas répondu à leurs attentes,
surtout qu’il n’a pas répondu aux véritables questions. «Mme Nadia
Matoub et ses deux sœurs, Farida et Warda, ont conscience que le
tribunal criminel, en ne retenant que le chef d’inculpation
“d’appartenance à un groupe terroriste”, a utilisé une pirouette
juridique qui lui évite, compte tenu de la nature de ce dossier et du
contexte sensible dans lequel s’est déroulée l’audience, de se
prononcer sur la véritable question : qui sont les auteurs et les
commanditaires de l’assassinat de Matoub et quelles en sont leurs
motivations ?» a soutenu Me Hannoun dans son communiqué. L’avocat, qui
a expliqué pourquoi Nadia Matoub et ses deux sœurs ont refusé de
cautionner «cette parodie de justice», n’est pas resté sans commenter
le verdict du tribunal. «En condamnant les deux accusés à 12 ans de
réclusion criminelle, alors que la peine de mort a été requise par le
représentant du parquet, le tribunal criminel n’a fait que prouver que
la véritable motivation consiste à couvrir par cette condamnation
pénale la détention considérée comme arbitraire. Avec cette décision
rendue au nom du peuple, il soulage les hautes autorités du pays,
autorités du pays qui étaient acculées par les insistantes
dénonciations des ONG.» Commentant le procès, Me Hannoun a considéré
que le tribunal criminel a banalisé le dossier en le réduisant au
procès de deux lampistes sans lien direct avec l’assassinat.
S. A. I.
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Hep arvar ebed a hellan lar Matoub LOUNES a oa gwelled gand e vrois
evel Glenn Mor ar gabilled. Matoub LOUNES en doa eur garantes divent
evid e vro ar gabily hac e zeod an amazigh. Lahet eo bet Matoub LOUNES
hac e choar a glask dozoloi ar wirione , hi a sonj eo Nordine Ait
HMOUDA , cannad rhannad an "RCD" a so cirriec eus muntr e vreur.
Malika MATOUB a so eur plah desket war e gallec kement an arabec pe en
amazigh. Mar plij deoh pedi anehi ewid selloui he istor se a ra eur
gwir plijadur evid he galloun ken draillet gand generaled bro Algeria
a gouarn Ait-Hamouda.
JUGEMENT DE L’AFFAIRE DE L’ASSASSINAT DE MATOUB LOUNÈS
La veuve dénonce une parodie de justice
Clos et classé par la justice lundi au bout d’une audience chahutée
avant d’être boudée par les deux parties civiles, la veuve et ses deux
sœurs ainsi que la sœur et la mère de la victime, le dossier Matoub
donne déjà lieu à des prolongations qui peuvent s’avérer longues.
L’avocat conseil de la veuve de la victime, Nadia Matoub, et ses deux
sœurs, Farida et Warda Brahimi, a, dans un communiqué rendu public
hier, annoncé que ses mandantes se réservent le droit de procéder à la
saisine des instances judiciaires compétentes pour relancer la
procédure judiciaire.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) -
Non satisfaites, mais aucunement, par le déroulement du procès ouvert
lundi au tribunal criminel de Tizi- Ouzou, Nadia Matoub et ses sœurs,
qui étaient avec le chanteur Matoub Lounès au moment de son assassinat
le 25 juin 1998 à Tala Bouinane (Beni-Douala), désirent que toute la
lumière soit faite sur cet assassinat qui a endeuillé la Kabylie
entière. Me Hannoun, leur avocat conseil, a informé que «maintenant
que l’écueil juridique inhérent à la problématique de la connexité des
faits et des procédures est dépassé par ce jugement, Mme Nadia Matoub
et ses sœurs, fidèles au combat de Lounès Matoub, et en leur qualité
de victimes, se réservent le droit de procéder à la saisine des
instances judiciaires compétentes pour relancer, avec toutes les
bonnes volontés, la procédure judiciaire sur des bases qui, loin de
tous calculs politiciens, sont à même de permettre à la lumière de
jaillir». Notant cela, il est évident que Me Hannoun et ses mandantes
estiment que le procès de la veille n’a pas répondu à leurs attentes,
surtout qu’il n’a pas répondu aux véritables questions. «Mme Nadia
Matoub et ses deux sœurs, Farida et Warda, ont conscience que le
tribunal criminel, en ne retenant que le chef d’inculpation
“d’appartenance à un groupe terroriste”, a utilisé une pirouette
juridique qui lui évite, compte tenu de la nature de ce dossier et du
contexte sensible dans lequel s’est déroulée l’audience, de se
prononcer sur la véritable question : qui sont les auteurs et les
commanditaires de l’assassinat de Matoub et quelles en sont leurs
motivations ?» a soutenu Me Hannoun dans son communiqué. L’avocat, qui
a expliqué pourquoi Nadia Matoub et ses deux sœurs ont refusé de
cautionner «cette parodie de justice», n’est pas resté sans commenter
le verdict du tribunal. «En condamnant les deux accusés à 12 ans de
réclusion criminelle, alors que la peine de mort a été requise par le
représentant du parquet, le tribunal criminel n’a fait que prouver que
la véritable motivation consiste à couvrir par cette condamnation
pénale la détention considérée comme arbitraire. Avec cette décision
rendue au nom du peuple, il soulage les hautes autorités du pays,
autorités du pays qui étaient acculées par les insistantes
dénonciations des ONG.» Commentant le procès, Me Hannoun a considéré
que le tribunal criminel a banalisé le dossier en le réduisant au
procès de deux lampistes sans lien direct avec l’assassinat.
S. A. I.
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